Et si comme le disait Umberto Eco, le futur était une "énigme bienveillante ?
De la catastrophe climatique aux aliénations technologiques, des problèmes sanitaires à la crise énergétique... le futur ne serait plus seulement incertain, il serait devenu imprévisible, et inquiétant...
La Boussole des Futurs naît d'un désir d'exploration, qui tente de capter la formidable énergie de réinvention du monde, dans les sciences et les technologies, l'économie et la solidarité, la politique et la société.

SAISON 2

ÉPISODE 1 : L'otium est-il le nouvel horizon de notre temps ?

Quelle est la richesse culturelle, sociale et professionnelle de l'otium, ce loisir studieux, intelligent et fécond ? Comment ce concept ancien pourrait-il transformer notre époque moderne ?

Pour le premier épisode de la saison 2 de La Boussole des Futurs, Jean-Miguel Pire, professeur à l'EPHE, vous invite à découvrir le concept du "loisir fécond" que l’Antiquité considérait comme l'une des plus nobles activités humaines.

Plongez dans une exploration de l'otium, révélée à partir de l'ouvrage "L'otium du peuple". Découvrez comment cette philosophie peut enrichir notre vie contemporaine. Un contenu riche en perspectives pour les curieux et les passionnés de culture !

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ÉPISODE 2 : La pensée artistique peut-elle changer le monde ?

« La Boussole des futurs » propose un nouvel épisode de ses réflexions sur l’époque avec Sylvain Bureau, professeur en entrepreneuriat à ESCP Business School, sur le thème de l’Art Thinkink.

Longtemps, l’art a été cantonné à un pur rôle de représentation de la société en reflétant la stabilité d’un monde n’évoluant que sur la très longue durée. Avec l’apparition de l’impressionnisme et de l’art moderne, il n’a plus pour fonction première la représentation du réel mais apparaît au contraire comme un vecteur de remise en cause des représentations et un producteur de ruptures.

C’est en puisant dans ce caractère subversif de l’art contemporain que l’Art Thinking vient réinterroger nos visions, nos méthodes et nos pratiques. Si la période que nous vivons peut être assimilée à une nouvelle Renaissance réinterrogeant l’ensemble de nos façons de faire et de penser, alors cette démarche qui met l’art au centre de son attention a vocation à prendre toute sa place créative dans ce processus de réinvention des savoirs et des pratiques, d’autant plus à l’heure de la montée en puissance des machines.

Mais en quoi consiste au juste cette intelligence artistique ? C’est ce que nous examinons aujourd’hui avec Sylvain Bureau, professeur en entrepreneuriat à ESCP Business School, docteur de l’École Polytechnique, normalien agrégé en économie, et concepteur de l’Art Thinking – une démarche qui a été listée parmi les dix meilleures innovations pédagogiques au monde.

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Depuis plusieurs années, le travail est au centre de nos attentions. « Fin du travail »,

« Bullshit jobs », « Grande démission »… tous ces symptômes révèlent en creux une

crise du sens liée à l’automatisation mais surtout à la transition écologique.

Or, ce qui ressort le plus souvent de l’actualité, c’est une image négative du travail,

image négative qui a fait resurgir son étymologie supposée l’assimilant à un

instrument de torture…

C’est à ce préjugé culturel lourd de sens que s’attaque la sémiologue Mariette

Darrigrand dans son dernier ouvrage : « L’atelier du tripalium. Non, travail ne vient

pas de torture ! » paru aux Éditions Équateurs. Un ouvrage stimulant qui redonne au

travail toute son énergie positive, créative et contributive.

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« Il n’y a rien de plus pratique qu’une bonne théorie », disait Kurt Lewin, fondateur de la psychologie sociale et acteur majeur de l’école dite des relations humaines. Au-delà du cas particulier de la recherche en sciences de gestion, le monde de la recherche, singulièrement de la recherche en sciences humaines et sociales, et celui de l’entreprise évoluent souvent néanmoins de façon distante. 

Pourtant, si nombre d’organisations continuent de méconnaître ce que fait la recherche en sciences humaines, celles qui s’en préoccupent pourraient bien au contraire non seulement ne pas perdre leur temps, mais encore prendre de l’avance. 

Dans le monde des organisations, quel est donc le bon usage de la sociologie ? Que nous aide-t-elle à comprendre au-delà d’une vision court-termiste de la performance, et que nous permet-elle de mieux faire ou de faire différemment ?

C’est cette question que nous allons discuter aujourd’hui avec Michaël Dandrieux. sociologue, co-fondateur du cabinet Eranos et enseignant à Sciences Po.

ÉPISODE 5 : Que reste-t-il de la communication à l’heure de l’intelligence artificielle ?

Les années récentes ont vu se succéder à l’égard du nouvel essor de l’intelligence artificielle plusieurs phases, de relance d’abord avec le développement du deep learning, puis de panique face à ses effets supposés (et souvent fantasmés !), de sidération devant la fulgurance des progrès réalisés et peut-être enfin d’acclimatation progressive dans les usages comme en témoignent les pratiques des jeunes en particulier.

Selon Christophe Lachnitt, « la communication est au premier rang des activités chamboulées par la révolution de l’intelligence artificielle en raison de la place qu’y tiennent le langage, la création et les interactions homme-machine », en ligne avec ce qu’il appelle « un coup d’éclat permanent ».

À l’heure de l’IA triomphante, que reste-t-il alors de la communication devenue un enjeu clé des sociétés contemporaines ? C’est ce que nous explorons donc aujourd’hui avec Christophe Lachnitt, fondateur et CEO de Croisens, consultant en communication spécialisé en intelligence artificielle et créateur du média « Superception », qui est à la fois un blog, une newsletter et un podcast, qui vient de consacrer à cette question un premier cahier de recherches.

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Notre futur serait-il déjà contenu dans les données que l’humanité produit chaque jour en quantités astronomiques ?
De cette nouvelle conquête du monde, la data est sa ressource première, celle que l’on a pu qualifier « d’or noir du XXIe siècle » tant son potentiel de richesse paraît considérable.
Pour en parler, nous recevons Assaël Adary, président de la société Occurrence, enseignant à Sciences Po et au CELSA, auteur de plusieurs ouvrages sur la communication et la RSE.

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Les villes représentent aujourd'hui 50% de la population mondiale et accueilleront les 2/3 de l'humanité à l'horizon 2050 : un défi gigantesque, à la fois démographique, écologique, et économique. Comment imaginer et concrétiser la ville de demain pour répondre aux défis écologiques ?

L’histoire de l’enseignement révèle la continuité dans laquelle s’est inscrit le développement des savoirs et des méthodes d’apprentissage, préférant souvent la standardisation à la créativité. Or, l’époque change : les innovations sont fulgurantes et les intelligences sont multiples. Dans un tel contexte, comment imaginer l’école du futur, c’est-à-dire à la fois l’école dans le futur et l’école pour mieux appréhender le futur ? 

Dans ce 4e épisode, nous recevons Mathieu Baudin, directeur de l’Institut des Futurs souhaitables.

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