Transformons nos modèles pour une communication plus robuste
Saturation et perte de confiance dans les prises de parole des organisations
L’infobésite, les fake news, la déferlante de contenus produits par les IA entrainent une défiance dans les prises de paroles, qu’elles émanent des institutions ou des marques.
Comment faire pour rester audible dans ce paysage saturé en informations ?
Comment garder l’attention de nos publics ?
Certainement pas en reproduisant les classiques procédés de surproduction de contenus !
Questionner nos modèles
Nous, les communicants, devons collectivement prendre nos responsabilités et revisiter nos manières de faire.
Tout d’abord, en ayant conscience des impacts environnementaux et sociétaux de la communication.
Car le numérique pollue : 4% des émissions mondiales des gaz à effet de serre – source GreenIT.fr.
Il contribue à la surcharge mentale des publics (54% des Français souffrent de fatigue informationnelle, d’après la Fondation Jean Jaurès).
Transformer la communication avec la sobriété éditoriale
La sobriété éditoriale nous invite à questionner nos modèles,
> la pertinence de communiquer ou non : en évaluant la contribution à l’intérêt général
> le support et le format à adopter : guidés non par des effets de mode, mais par la pertinence du message, ainsi que la combinaison du poids du format et de son efficacité (ce qui demande à la fois des compromis et des décisions radicales)
> la qualité du contenu : en intégrant les règles de langage clair, les bonnes pratiques d’accessibilité ainsi que le langage égalitaire
> La fréquence de publication : en questionnant réellement la fréquence et en osant défier l’algo (et vous verrez, on s’en remet plutôt bien).
L’approche intègre également le cycle de vie. En envisageant sa suppression pour éviter la pollution d’un espace numérique déjà totalement saturé.
Pour mettre en pratique la sobriété éditoriale, 2 outils sont à disposition
Sobriété éditoriale, le guide pour écoconcevoir vos contenus.
Publiée en 2025, cette édition est soutenue par l’ADEME.
Elle s’adresse
> aux acteurs de la communication responsable :
rédacteurs, producteurs et responsables de contenus, chefs de projets éditoriaux, et plus largement les communicants et étudiants.
> ainsi qu’aux disciplines du numérique responsable :
accessibilité, design, écoconception web, qualité web, référencement, UX/UI, etc.
Opérationnel, le guide présente 48 bonnes pratiques dotées d’exemples concrets. Ils accompagnent la mise en pratique des règles.
Un référentiel pour s’auto-évaluer en sobriété éditoriale
Pour les plus aguerris, le référentiel de sobriété éditoriale présente chaque règle avec une règle de validation. Ce qui permet de vérifier si ses contenus sont conformes ou non. Intéressant pour vérifier également sa progression dans le sujet.
L’ensemble est mis à disposition sous forme de communs numériques.
Pour télécharger le référentiel
Enfin, de nombreuses ressources sont mises à disposition sur le site Sobriété éditoriale : cartes mentales opérationnelles, articles pour approfondir, etc.
Commentaires0
Veuillez vous connecter pour lire ou ajouter un commentaire
Articles suggérés